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Trio Stephan-Cadoret-Etevenard

" Kanenn Dahud"

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Descofar_HD_8702_1© Eric Legret_edited_e
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Photos : SRK2photo/Éric Legret/Jef Rabillon

Création soutenue par la DRAC Bretagne et la Grande Boutique

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Pierre Stephan : violon, électronique

Nikolaz Cadoret : harpe électrique

Gildas Etevenard : batterie

En s’inspirant du catalogue « Mouez Breiz », label discographique de musique bretonne fondé par Hermann Wolf dans les années 1950, le trio «Stephan-Cadoret-Etvenard» (Pierre Stephan, Violon / Nikolaz Cadoret, Harpe électrique / Gildas Etevenard, Batterie ) en extrait de courtes lignes mélodiques, des rythmes, des harmonies, qu’il distille et  redéploie dans son propre univers de compositions et d’improvisation.


Les trois musiciens, adeptes de l’improvisation sous toutes ses formes, mais également pétris de musiques traditionnelles et contemporaines, échangent en liberté sur ce répertoire, le poussant parfois à l’extrême, puisant dans cette période méconnue à la naissance du « revival » Breton, quand rien n’était encore formalisé dans cette musique, qui avait alors ce parfum fascinant d’enracinement et d’exotisme.

Une empreinte, une couleur, un fantôme « Mouez Breiz » dans une musique d’aujourd’hui.

Le label « Mouez Breiz » : bref historique

 

Après la seconde guerre mondiale, la Bretagne connaît un renouveau culturel dans lequel la musique joue un rôle important. En 1950, Herman Wolf, descendant d'une famille de facteurs d'orgues d'origine suisse, fonde « Mouez Breiz » (La voix de la Bretagne), la première maison de disques de musique bretonne, à Quimper. L’objectif est de conserver le meilleur du patrimoine sonore de la Bretagne.

 

Herman Wolf produit, avec des moyens techniques artisanaux et une diffusion pratiquement limitée au marché intérieur, plus de 300 références jusqu’en 1976. Les enregistrements se feront sous les formats 78 tours, 33 tours, 45 tours et cassettes. 

 

La charte graphique rend identifiables et singuliers les enregistrements « Mouez Breiz »grâce à une frise à l'irlandaise en deux couleurs au recto et un logo qui ressemble à un animal (chien ou chèvre) jouant du biniou, inspiré des sablières des églises bretonnes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces enregistrements sont le reflet d’une époque où la musique bretonne est en pleine transformation. On y trouve des propositions esthétiques très variées, passant de l’enregistrement ethnographique d’un couple de sonneurs à de l’improvisation contemporaine à l’orgue sur des poèmes de Pierre-Jakez Hélias, ou encore des reprises de Théodore Botrel à de la musique de chambre inspirée de la musique traditionnelle.

 

Les soeurs Goadec, le harpiste Alan Stivell, la chanteuse Eliane Pronost, une captation des fêtes de Cornouaille, les chanteurs Robert Perrin, Jeff Le Penven, l’organiste Gérard Pondaven ou encore les sonneurs Louis Guéguan et Jean-Marie Hénaff sont des exemples de musiciens ou chanteurs qui témoignent de la diversité du catalogue d’Herman Wolf. 

 

Les disques « Mouez Breiz » constituent un témoignage sonore important de cette période d’après-guerre et encore peu connue aujourd’hui. Ces enregistrements ont accompagné la mutation culturelle bretonne de cette époque et ont établi des orientations possibles d’une « nouvelle musique bretonne ».

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